Dans un contexte sanitaire marqué par une pénurie de talents, la formation continue s’avère essentielle pour redonner du sens aux métiers des soignants, leur permettre de s’adapter rapidement aux nouveaux paradigmes d’un secteur en tension, renforcer les valeurs éthiques de l'hôpital et recréer du lien, aussi bien entre professionnels de santé qu’auprès des patients.
Former pour raviver la flamme et forger l’adaptation au changement
La Fédération Hospitalière de France révèle que près de 80% des hospitaliers sont fiers de leur rôle et ressentent un « sentiment d'utilité quasi unanime ». Seulement la moitié d’entre eux, cependant, conseillerait à quiconque d’exercer leur métier. Une passion à deux vitesses qui s’explique bien souvent par la perception qu’ont les professionnels de santé des moyens humains et matériels mis à leur disposition, parfois jugés insuffisants. Les hôpitaux, publics notamment, ont conscience de cette réalité et replacent peu à peu la formation au centre de leur stratégie de captation et de fidélisation des personnels de santé tandis qu’ils tentent d’améliorer la qualité de vie au travail. À ce titre, la formation continue en établissement – qui concernait 1,1 millions d’agents publics en 2021 – s’avère un outil d’adaptation puissant du secteur face à la crise. Elle permet en effet, parallèlement à l’acquisition et au perfectionnement de connaissances métier, de replacer le patient au centre du parcours de soins et d’organiser les différents professionnels de santé autour de cas cliniques concrets le concernant. Ils construisent par la même occasion leur compréhension commune des enjeux de permanence des soins et, parfois, de la nécessité d’inclure de nouveaux rôles dans la boucle de la responsabilité collective, comme celui des infirmiers en pratique avancée.
Le numérique : levier technologique incontournable de la formation continue
Permettre à des professionnels en milieu hospitalier de se former se traduit bien souvent par le besoin d’en embaucher d’autres, qui pallient l’absence des premiers tandis qu’ils se forment. La coordination entre hôpitaux et universités doit être sans faille, homogène, d’une région ou d’une spécialité à une autre. Ainsi, comme toute entreprise, un CHU par exemple, se doit d’apprécier précisément la valeur ajoutée d’une formation au regard de la qualité de l’offre de soins et des services rendus aux patients. En ce sens, les outils numériques, formation à distance asynchrone en tête, allègent l’organisme des contraintes physiques et de temps pour toutes ces connaissances (administratives, théoriques, modes d’emploi, analyses, etc.) pouvant être acquises en parfaite autonomie. Le recours à un prestataire en ligne, mettant régulièrement à jour ses contenus selon les bonnes pratiques et décrets applicables, permet en outre de garantir la mise à disposition de la meilleure expertise clinique et des contenus transversaux les plus pertinents – de Santé publique par exemple – à un instant T.